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Alexandros Markeas
(né en 1965)
CINÉ-CONCERT
“They lived and loved and laughed and left”, création musicale d’Alexandro Markeas jouée au piano, intimement liée à la projection d’extraits de films de cinéma muet, sur le thème de la folie individuelle et collective du monde industrialisé du début du XXe siècle (films d’Alice Guy, Meliès, Robert Wiene, Dziga Vertov, Prorasanov et autres).
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CRÉATION
Jeudi 5 août 2021
20h30 | Parc du château de Magny | CINÉ CONCERT
ALEXANDROS MARKEAS
Il s’agit d’un projet de musique de film, d’un film imaginaire qui ressemble à beaucoup d’autres, qui réunit une multitude d’images et raconte les multiples facettes d’une époque révolue. Sans scénario, ni chronologie, ce montage foisonnant d’images de films muets, regroupe des scènes qui parlent de la folie humaine et de ses différents visages : la folie ordinaire, la folie destructrice, la folie des grandeurs…
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Musique et cinéma muet
La pellicule 35mm des frères Lumière ne comporte pas de piste sonore intégrée, mais la musique d’accompagnement s’avère immédiatement nécessaire pour couvrir à la fois le bruit du projecteur et les commentaires des spectateurs apostrophant les acteurs du film. À défaut de consignes précises, les musiciens se contentent tout d’abord de reprendre des extraits d’opérettes connues ou de morceaux classiques. Puis, les producteurs fournissent quelques instructions aux musiciens, afin de renforcer l’atmosphère de telle ou telle séquence, avant de confier à des compositeurs l’écriture de thèmes originaux.
Dans les années 1920, il existe des partitions complètes pour quelques films prestigieux mais, le plus souvent, cette musique n’est jouée qu’à la première du film ou lors de séances de gala (dans une capitale étrangère par exemple). Toutefois, l’orchestration et l’interprétation de ces partitions originales dépendent beaucoup du talent des musiciens et des instruments dont ils disposent : certains cinémas des métropoles, à Chicago notamment, vont jusqu’à s’offrir les services d’un orchestre symphonique permanent. En France, cinéastes et musiciens célèbres collaborent. Arthur Honegger écrit une longue partition pour la superproduction d’Abel Gance “La Roue” et Darius Milhaud ou Francis Poulenc composent aussi pour le cinéma.
À partir de 1927, lorsqu’il devient possible d’enregistrer la musique sur le même support que l’image, les derniers grands films muets bénéficient, pendant quelques mois, de cette avancée technique qui va pourtant causer leur perte. C’est ainsi que “L’Aurore” de Murnau constitue l’apogée d’une époque, tant pour la sophistication de l’image que pour celle de la musique qui parvient à exprimer la multitude des ambiances sonores du film.